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Violence et minorités au Moyen Age, by David Nirenberg

Détails sur le produit

Broché: 351 pages

Editeur : Presses Universitaires de France - PUF (18 novembre 2001)

Collection : Le noeud gordien

Langue : Français

ISBN-10: 2130515428

ISBN-13: 978-2130515425

Dimensions du produit:

21,7 x 15 x 2,2 cm

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5.0 étoiles sur 5

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Classement des meilleures ventes d'Amazon:

301.333 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)

Se fixant pour objet une réflexions sur la violence envers les minorités, sur l’histoire de cette intolérance, D. Nirenberg entent s’inscrire en contre d’une conception très répandue qui veut que la compréhension de l’intolérance passe par l’étude d’une « continuité fondamentale entre les systèmes collectifs de pensée à travers l’histoire » (p. 4).L’approche de D. Nirenberg repose sur l’étude de ce qu’il appelle les « négociations et les marchandages ». Quand les médiévaux parlent de la différence religieuse, ils affirment un certain nombre d’idées qui ne correspondent pas aux réalités. leur discours est le fruit d’une idéologie et d’une tradition plus ou moins livresque mâtiné d’une perception de certains phénomènes. Leurs affirmations sont donc l’objet de marchandages, avant de pouvoir éventuellement acquérir une force réelle, dépendant d’une situation donnée. Autre remise en cause : celle de la longue durée ; le modèle d’une montée régulière de l’intolérance européenne au cours des siècles est ici rejeté. Pour cela deux éléments sont convoqués dans l’ouvrage : le premier est l’étude de massacres de juifs, de lépreux et de musulmans (croisade des pastoureaux et ‘complot’ des lépreux, massacre en Aragon et poison et lépreux, musulmans et juifs en Aragon) que l’auteur entend soustraire à une analyse téléologique en replaçant leur étude dans leur contexte social, politique et culturel contemporains. Le second volet de la démonstration propose de se pencher sur les rapports existant au Moyen Âge entre violence et tolérance.La première partie de l’ouvrage est donc consacrée à la « violence cataclysmique », c’est-à -dire aux phénomènes d’explosion de violence contre les minorités. La période historique focalisée est le XIVe siècle, évidemment privilégié pour ce type d’étude. Dans un court chapitre introductif, « Le contexte historique », D. Nirenberg rappelle les éléments essentiels justifiant la cadre chronologique de son travail, en particulier le fait que pour les minorités ce siècle est l’un de ceux où culmine la violence. Du point de vue géographique, l’ouvrage de D. Nirenberg porte essentiellement sur la France et l’Espagne, qui sont aussi mises en perspective. Ce qui est particulièrment intéressant, au vu des différences essentielles entre les deux pays et, plus particulièrement, au vu de la spécificité de la Couronne d’Aragon.Pour les juifs en France, les juifs et les musulmans en Espagne, D. Nirenberg rappelle un élément essentiel, à savoir qu’ils dépendent directement du roi, étant considérés comme ses serfs. Les juifs sont tolérés, d’un point de vue religieux, parce qu’ils doivent sans cesse rappeler la responsabilité de leurs ancêtres dans la Passion du Christ. Sur cette position, qui remonte à l’époque d’Augustin, vient se greffer une fiction juridique, selon laquelle les juifs (et les musulmans en Espagne) sont partie du trésor royal : en conséquence, seul le roi peut leur faire du tort. Il existe donc une tension permanente entre une position extrême idéologique et religieuse et une réalité économique et juridique. En Espagne, les musulmans (les mudéjars) sont très nombreux et fortement implantés en zones rurales, alors que les juifs sont bien davantage ancrés dans la cité. Les seigneurs ont besoin de cette main d’œuvre musulmane, de même que les communautés juives jouent un rôle essentiel dans le commerce, certains métiers (tailleurs par ex.) et dans un certain nombre de services (médecine en particulier) ; ils sont également très utilisés par le roi, en tant que financiers, mais aussi ambassadeurs, traducteurs, etc. Ces différentes communautés sont donc fortement intégrées au tissu social et jouissent, de fait, de la protection du roi. Comme le note l’auteur, « ces relations ont pour conséquence que des individus des trois religions dépendent économiquement les uns des autres » (p. 48). Mais ces relations n’empêchent pas pour autant la violence et il faut rejeter l’illusion simpliste consistant à croire que des êtres liés économiquement sont forcés de s’entendre ; cela dépend du contexte : « attaquants et victimes sont étroitement liés et leurs relations sont extrêmement variées : les moments de violence en font partie et y prennent sens ». Pour traiter de ces moments, D. Nirenberg choisit trois phénomènes : la Croisade des pastoureaux et ses suites (1320-1321) ; l’espace est ici essentiellement la France. En parallèle, l’entrée des croisés en Aragon en 1320 et le massacre des juifs qui suivit et, en 1321, les mêmes accusations qu’en France contre juifs et lépreux, auxquels s’ajoutent ici les musulmans, de vouloir empoisonner les puits et les cours d’eau. La thèse que défend D. Niremberg s’inscrit en contre de l’éruption de « mentalités politiques », mais va dans le sens d’un conflit social qui trame en profondeur les violences contre les minorités. Ainsi, par exemple, si les pastoureaux s’en prennent aux juifs, c’est parce qu’à leurs yeux ces derniers sont étroitement liés au pouvoir royal et à sa fiscalité. Nous avons donc aussi affaire à « une révolte contre la fiscalités royale, camouflée sous le langage même de la monarchie sacrée et la croisade qui ont aidé à légitimer la fiscalité en la protégeant des attaques dont elle était la cible » (p. 62). Et les juifs apparaissent comme des agents fiscaux (p. 60). Les violences contre les lépreux obéissent selon l’auteur à des règles analogues, auxquelles se mêle la tradition de thaumaturgie des rois de France, dans la mesure où, « il ne serait pas surprenant que le peuple, dans la France du début du XIVe siècle, ait cru que les lépreux font partie des malades que Dieu peut guérir par les mains du roi » (pp. 73-4). Par un renversement de situation, le roi porterait alors la responsabilité de diffusion de la maladie, parce que le corps social est souffrant et c’est le peuple qui se fait le guérisseur de ce corps en s’attaquant aux lépreux. Si le roi, tel Philippe V à Poitiers, « prend le train en marche » en promulguant un édit contre les juifs et les lépreux, c’est afin de couvrir de son autorité le défi qui lui a été lancé et, finalement, de poursuivre les restructurations entreprises. En 1321, l’accusation d’empoisonnemet par les lépreux franchit les frontières et le roi d’Aragon, Jacques Ier, décide de prendre des mesures aux frontières. Ces dispositions s’étendront contre les lépreux, puis contre les étrangers. A l’exception de phénomènes locaux et circonscrits, juifs et musulmans seront peu touchés par cette affaire. Selon D. Nirenberg, la comparaison entre les deux pays est porteuse de sens. D’un côté, des violences venues « de la base », de l’autre des dispositions du pouvoir royal, liées aussi aux intérêts de ce dernier qui reprend des biens aux léproseries. La différence des manifestations et de leurs conséquences (rapide accalimie en Aragon par exemple) apporte le témoignage que les irruptions de violences contre les minorités ne peuvent pas être comprises en s’appuyant sur l’analyse des stéréotypes. La thèse de D. Nirenberg est séduisante et a surtout le mérite d’ouvrir de nouvelles perspectives. On pourra lui reprocher un caractère trop systématique, le même que l’auteur reproche aux tenants de l’histoire des stéréotypes. La solution est sans aucun doute dans la considération croisée : D. Nirenberg est convaincant lorsqu’il insiste sur la « courte durée » et sur le fait qu’il n’y a pas de systématiques relations de cause à effet. Convaincante aussi son analyse des rapports entre les explosions de violence contre les minorités et des conflits particuliers (fiscaux, juridiques) au départ indépendants de ces minorités. Mais ceci n’empêche pas les stéréotypes de fonctionner, au moins comme élément de justification, quittes à être corrigés a posteriori, ce qui est fréquemment le cas (cf. les lépreux en Aragon). Bien qu’il l’évoque, D. Nirenberg me paraît accorder trop peu d’importance à l’analyse anthropologique et au rôle du bouc-émissaire, à la fonction en particulier que la littérature propose dans la construction de ces stéréotypes. Ces derniers travaillent en permanence les mentalités. D. Nirenberg a raison de s’inscrire en contre de la linéarité d’une « montée » de la violence anti-minorités dans la longue durée.Mais il faut aussi relever que l’irruption violente, reposant sur divers phénomènes touchant le corps social, se dirige contre les minorités parce que les stéréotypes passent de la puissance à l’acte. La seconde partie de l’ouvrage, tout aussi passionnante que la première, traite de « violence systémique ». L’auteur s’attache ici à la production de la violence quotidienne entre groupe religieux et surtout, ce qui est essentiel dans la thèse de D. Nirenberg, à la fonction stabilisatrice que cette violence peut avoir. Ici encore, l’auteur fait preuve d’une audace novatrice. Cependant, son étude est peut-être un peu trop marquée par le cas espagnol. Il me semble que, si D. Nirenberg a effectivement raison de souligner les systèmes d’équilibrage reposant sur cette violence systémique, il faut aussi, en parallèle, noter les multiples équilibres reposant sur un règlement des conflits non nécessairement violent.

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